Pfizer : remise en question du laboratoire et de son vaccin

Pfizer : remise en question du laboratoire et de son vaccin

Le 10 octobre 2022, des représentants du laboratoire Pfizer, groupe américain et plus grand laboratoire pharmaceutique depuis la crise COVID grâce à son chiffre d’affaire record, étaient auditionnés devant le parlement européen pour discuter du caractère secret, confidentiel et peu détaillé de ses contrats de vente de vaccin, dont les prix variaient mystérieusement d’un contrat à l’autre.
Si l’absence à la dernière minute du directeur général de Pfizer, Albert Bourla, n’aidait pas à effacer cette image de groupe mystérieux et peu transparent, la réponse donnée par les représentants du groupe, notamment Janine Small, a enragé certains députés européens : les contrats de vente de vaccin relèvent du secret des affaires.
C’est aussi ce qu’avait répondu le PDG de Pfizer France, auditionné le 29 mars dernier devant le Sénat.

D’une autre part, un doute plane quant à l’origine même de ce contrat, avec des échanges secrets de SMS entre la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, et Albert Boula, qui a poussé le New York Times à attaquer en justice la Commission pour défaut de transmission des échanges.

A cela s’ajoute alors de nombreux autres problèmes : infractions répétées à la loi, vente agressive voire illégale de produits sur le marché, expérimentations sous couvert de traitement, essais cliniques sans accord des patients ou des états, influence de gouvernements, lobbying de masse, et surtout clauses de déresponsabilisation en cas d’effets secondaires du vaccin.

Tout ceci remet alors en question l’entreprise, mais surtout le vaccin qui l’a rendu particulièrement riche très récemment. Car à laboratoire douteux, traitement douteux.

En effet, nombreux sont ceux qui ont développé des troubles divers : myocardite, insuffisances diverses, modification de cycles menstruels, etc…

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), aurait même informé les professionnels de la santé dès juillet 2021 des risques à pratiquer la vaccination sur des personnes ayant eu des problèmes cardiaques après le 1er vaccin. Même Pfizer reconnaît un lien de causalité entre myocardite et vaccin.

Mais c’est là que se situe le problème, même problème rencontré par le vaccin contre l’hépatite-B : le lien de causalité.

En effet, de nombreux cas liés à ce vaccin étaient apparus depuis les années 90, notamment face à la multiplication des cas de sclérose en plaque chez les jeunes adultes.

La justice française a cependant souvent eu la même réponse à cet égard : l’état des connaissances scientifiques actuelles empêchait d’établir un lien de causalité entre le vaccin et les maladies.

Cette posture fut notamment réitérée par un arrêt de la cour administrative d’appel de Nantes le 3 février 2023, donc encore très récemment.

Si de nombreux cas de procès intentés contre l’État ou Pfizer commencent alors à émerger ces dernières années, il est encore trop tôt pour déterminer jusqu’où sera placé le lien de causalité entre les effets secondaires rapportés et le vaccin, même si les cas cités plus haut semblent déjà être reconnus.

https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/4840753-pfizer-qui-a-peur-du-grand-mechant-labo.html

CAA Nantes, 3 févr. 2023, n° 21NT02721

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